Votre retraite ne vous garantira pas une vieillesse paisible.

“MENSONGE 23. VOTRE RETRAITE ET VOS ECONOMIES VOUS GARANTIRONT UNE VIEILLESSE PAISIBLE
Ce chapitre porte une accusation grave tenant un mot « fraude » contre le secteur des retraites et des assurances qui les administrent…
Cette affirmation, je peux la formuler avec confiance puisqu’il est possible de déterminer du point de vue mathématique ou actuariel la probabilité que les retraites promises aujourd’hui soient effectivement payées demain…
L’absence de viabilité du système est calculable depuis des décennies…
Votre paix dépendra vraisemblablement de trois aspects
votre état d’esprit
votre santé physique
vos relations sociales.
…Si vous avez un peu d’argent en réserve, la meilleure façon de l’investir pourrait être de le consacrer à ces aspects dès maintenant au lieu de le placer dans un fond quelconque.
…Il n’y a aucune raison de ne pas profiter de votre argent pendant vos vieux jours, mais cet argent ne sera jamais la source de votre paix.”

Peter Kœnig. Livre 30 Mensonges sur l’Argent. Chapitre 23.

Ce passage dénonce une illusion majeure sur l’argent et les systèmes de retraite.
Peter Kœnig parle de “fraude” non pas forcément au sens juridique, mais moral : les institutions financières entretiennent une promesse mathématiquement intenable, car les équilibres démographiques et économiques rendent le modèle actuariellement non viable à long terme.
Autrement dit, le mensonge n°23 consiste à croire que la sécurité financière future est assurée par le système — alors qu’elle dépend d’hypothèses déjà démenties.
La véritable “paix” viendra donc non de votre portefeuille, mais de trois ressources non financières :
– la capacité à vivre le présent sans peur de manquer
– le vrai capital à long terme, votre corps et mobilité
– le tissu humain qui soutient la vie réelle.
Le texte invite à replacer l’argent à sa juste place : un outil, non une garantie — et à “investir” dès aujourd’hui dans ce qui produit réellement de la paix intérieure et de la résilience.
Peter Koenig permet ici de faire une distinction importante : l’argent peut contribuer au confort, mais jamais à la paix intérieure.